Un stress post-traumatique peut se développer en réponse à un événement traumatisant lorsqu’une personne a vécu ou a été témoin de la mort de près ou d’une blessure ou d’une toute autre menace à son intégrité physique ou celle des autres, et a réagit avec une peur intense, un sentiment d’impuissance et/ou d’horreur.
Symptômes (présents durant au moins 1 mois)
Revivre constamment l’événement traumatisant (ex.: par des « flashbacks » ou par des cauchemars en réponse au stimulus associé avec le traumatisme).
L’exposition au stimulus associé au traumatisme déclenche une détresse psychologique et/ou une forte réaction physique.
Évitement constant du stimulus associé au traumatisme (ex.: des efforts sont dépensés pour éviter de penser ou de parler du traumatisme, pour éviter des endroits, des gens, des activités qui font ressurgir les souvenirs associés au traumatisme) et se sentir détaché de sentiments plaisants.
Stimulation accrue (différente qu’avant le trauma).
Difficulté à tomber ou à rester endormi.
Irritabilité ou crises de colère.
Difficulté de concentration.
Vigilance accrue.
Réactions exagérées de frayeur.
Statistiques
Environ 8% de la population souffrira d’un trouble post-traumatique à un certain moment dans sa vie. Parmi les événements traumatisants les plus communs on retrouve les agressions sexuelles et/ou physiques, les vols et les cambriolages, et les accidents de la route.
Traitement
Modifier les pensées: Les personnes qui ont vécu une expérience traumatisante croient généralement que le monde est un endroit dangereux et qu’elles ne sont pas en sécurité. Elles sont aussi susceptibles de penser qu’elles sont malchanceuses (que les choses leur arrivent à elles) et adaptent leur façon de penser de sorte qu’elles continuent à se sentir comme une victime.
Ces pensées peuvent être modifiées avec les techniques de restructuration cognitive. Le traitement implique aussi une exposition aux pensées et aux souvenirs associés à l’événement traumatisant de sorte que la personne souffrant d’un stress post-traumatique devient désensibilisé à ces pensées et peut vivre/voir ses expériences d’un nouvel œil.
Modifier les comportements: Comme c’est le cas pour tous les troubles d’anxiété, le fait d’éviter entretien le sentiment de peur. Souvent, à la suite d’une expérience traumatisante, les personnes évitent les situations qui ressemblent d’une quelconque façon à celle dans laquelle l’expérience traumatisante s’est produite. Par exemple, une victime d’un vol de banque pourrait éviter d’aller à la banque ou dans toutes autres grandes institutions. La victime d’un viol pourrait éviter les moments d’intimité.
Ces comportements, tout à fait compréhensibles mais qui n’aident en rien la victime, sont modifiés grâce à la restructuration cognitive (tel que vue plus haut) et à l’exposition.